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Soleil, soleil bleu

by Baptiste W. Hamon

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1.
La lune tourne sur ma peau, je ne fais plus l’enfant, non Tu l’as mordu l’enfant, il s’est perdu, Frissons d’un autre temps Tu te souviens les rondes, tu te souviens les danses De cette Nouvelle France, que nous cherchions A l’ombre du grand saule en pleurs, et la groseille de l’été Qui me séchait la bouche, était-ce un rêve ? Non, Tu te glissais comme un fantôme Tu m’indiquais les vignes claires, c’était juillet Le raisin couvait son arôme Soleil, soleil, soleil bleu Combien de temps à rêver de l’amour ? Soleil, soleil, soleil bleu J’attendrai mille ans ton retour Et puis de promenade en promenade, Nous nous perdions dans les méandres De nos craintes, de nos soupirs, de nos complaintes, De nos espoirs aussi peut-être Celui des amoureux seconds, Transis par les faux bonds, la honte et le chagrin Et par l’espoir aussi peut-être Soleil, soleil, soleil bleu Combien de temps à rêver de l’amour ? Soleil, soleil, soleil bleu J’attendrai mille ans ton retour C’est toi les promesses à vingt ans, C’est toi le délire de Cassandre C’est toi les rires, c’est toi la peine, C’est toi le chapelet de cendres Après la mort de ceux qu’on aime, C’est toi les Hauts de Hurlevent C’est moi qui saigne C’est toi les fjords de Norvège, C’est toi la Lone Star d’Abilene Toi la tristesse blonde, la rivière indolente Toi le Serein qui s’impatiente, la migraine, Moi qui te chante Et que ce pont nous tienne Et que ton règne vienne Soleil, soleil, soleil bleu Combien de temps à rêver de l’amour ? Soleil, soleil, soleil bleu J’attendrai mille ans ton retour
2.
Je brûle 03:05
Cette maison, c’est le lieu de mon repos Elle donne sur la rue pourtant, face au bistro Un peu plus loin, la pharmacie, le groupe scolaire du village Et tous ces gens qui passent, ils n’ont pas vraiment d’âge Il est un étang aussi là-bas, quand j’ouvre grand la fenêtre du salon J’y salue les eaux calmes, chaque matin Et les eaux calmes me répondent, et je me sens revivre, tiens, Elles me rappellent tes caresses, tes baisers, Alors, je peux démarrer ma journée Je brûle de mille feux, Je brûle de mille feux Je brûle C’est une maison de pierre blanche, D’où l’on observe les souvenirs de l’enfance Et de la grande adolescence, Je n’avais pas conscience des détours qu’il faudrait prendre, Et peu importe, Tout au bout je savais : le plaisir, les voyages, un baiser, Alors, je peux démarrer ma journée Je brûle de mille feux, Je brûle de mille feux Je brûle Pour toi tu sais, ou tu ne sais pas peut-être, je te le dis alors, pour toi souvent je suis comme dans un grand brasier, A la simple évocation de ton nom, de tes yeux, je brûle, je brûle, peut-être que je suis amoureux… Amoureux ? Je ne sais pas, je ne sais plus Et de toute façon je ne te le dirais pas Pour ne pas t’effrayer Pour ne pas m’effrayer aussi Mais je brûle, je danse, pour toi, Je ne me lasse plus d’être moi Je brûle, je brûle, je brûle, de mille feux Je brûle de mille feux, Je brûle de mille feux Je brûle
3.
Coming Home 03:11
Babe I want to see your face again I’m burning candles every day I can’t forget the words you said On the backseat of that old time Chevrolet Caresses are meant to stay I guess In memories of lonely hearted men And you’re a free bird, you’re a free bird I wish I could have known I don’t want a cigaret, I want your love above it all When I’m loosing ground I’m looking all over town To see if there’s a chance You’re coming home Feeling tired and roughly made In summer time but I can’t complain I got your beauty in my head and that’s the compromise I made To stand awake and proud Dorothy she tried to help She said the world is full of girls With pretty eyes and long dark hair You bet I tried, but I can’t compare I don’t want a sip of gin, I want your love above it all When I’m loosing ground I’m looking all over town To see if there’s a chance You’re coming home You’re coming home See if there’s a chance you’re coming home
4.
Y avait Hervé qui s’enfilait les whiskys, les clopes et tout ça Et puis bon Dieu, c’est pas normal d’avoir à s’accrocher comme ça Tu sais les hommes en ont assez, des ombres qu’on leur donne Y avait Hervé qui s’enfermait, qui jouait un vieux Dylan en ré C’est de se placer sur l’échiquier dont on parlait à la récré J’ai pas compris, j’y suis allé, puis j’ai grimpé et puis après ? Pierrot dit : « bosse au lieu de parler, y en a qui crèvent parce qu’ils ont faim Toi tu fais le fier parce que t’es bien, t’as des diplômes et un coussin Faudra que tu te foutes ça dans la tête, la vie c’est pas toujours la fête ! » Y avait Hervé qui reprenait tous les matins le même train Le même métro bondé, toujours une fille à regarder « Paris c’est beau » les gars, c’est faux, quand on décrit Paris-bureau Y avait Hervé qui s’avançait dessus les dunes de la grande baie Y avait la mer en face d’un homme, y avait l’océan qui grondait A quoi ça sert l’immensité quand on n’est pas ce que l’on est ? Un jour Hervé qui s’enfilait les whiskys, les clopes et tout ça Il a dit « venez les gars les filles, on se fait la malle à New Orleans » Les gars les filles, ils l’ont regardé, et puis Pierrot il a craché Alors Hervé il est retourné dessus les dunes de la grande baie Y avait la mer en face d’un homme, y avait l’océan qui grondait Il a pensé aux gens qu’il aime, puis il a sauté, il a sauté, Il s’est enfoui dans l’océan, il a brisé la société Il a dit merde à tout un monde, il est parti comme il voulait Mon vieux Hervé si t’es par là, sache qu’on est tous bien fiers de toi, Puis qu’on est plein dans l’antichambre, on n’est pas loin d’être une armée On sait pas trop se révolter, mais si c’est vrai ce qui est raconté Et ben on fera comme toi quand on te suivra, la tête en bas, on sourira
5.
Bloody Mary 04:20
Troisième Bloody Mary, ce soir l’alcool te fait sourire Et nous nous connaissons à peine Ta lèvre supérieure s’agite, et brûle dans mon cœur l’envie De redresser les ailes Là où je vis, là-haut, je ne vois plus le ciel Depuis qu’une ombre a traversé mon nid Mais j’aime quand tu souris Et nous nous connaissons à peine Nous nous connaissons à peine Nous nous connaissons à peine Tu parles d’une histoire avec un homme qui faisait sourdre ta vingtaine Mais il a trahi ton corps en voulant coupler son plaisir à d’autres chaleurs que la tienne J’exhume ma rupture avec une encre qui fit de moi cette plume frêle J’ai perdu trop de temps, brisé mon âme de regrets, ce soir veux-tu être ma reine ? Car moi je te regarde et dans tes yeux je vois la lumière d’un refrain Et tu te loves sur mon lit, et tu te plains de cette vie, tu me souris, car ça va mieux ce soir tu dis Et moi je te regarde, et dans le blond de tes cheveux je mets la main Et nous nous connaissons à peine Nous nous connaissons à peine Là où je vis, là-haut, je ne vois plus le ciel Depuis qu’une ombre a traversé mon nid Mais j’aime quand tu souris Et nous nous connaissons à peine Nous nous connaissons à peine Nous nous connaissons à peine Bloody Mary je t’aime
6.
J’aimerais tant que tu reviennes Que tu me délies de mes peines Et dans ta robe un peu usée C’est toi qui me réparerais Dans cette ville où je me noie Où l’on dessinerait nos lois Je te définirais en reine J’aimerais tant que tu reviennes J’aimerais tant que tu m’emmènes Que tu me danses que tu me tiennes Alors on déploierait nos ailes J’aimerais tant que tu reviennes J’aimerais tant que tu reviennes Et l’on se ferait des poèmes Tu serais belle au mois de mai Et nos âmes s’embraseraient Et si tu reviens cette fois Je te protégerai du froid Et je te rendrai tes je t’aime J’aimerais tant que tu reviennes J’aimerais tant que tu m’emmènes Que tu me danses que tu me tiennes Alors on déploierait nos ailes J’aimerais tant que tu reviennes J’aimerais tant que tu reviennes J’aimerais tant que tu m’emmènes Et que l’on brise notre carême J’aimerais tant que tu reviennes
7.
J’ai cru poser mes mains sur ta robe claire Mais ta robe était froissée, tu l’as laissée, tu ne portes plus rien Tu dis que tu es bien, mais tu regardes en arrière Et tu trembles à mon sourire, tu me questionnes, et je tremble du tien Si tu lisais dans mes songes ce soir jusqu’à demain Tu crèverais les ombres de cet indicible entrain Vois, comme on est bien Et si nous partions ensemble sur les grandes gondoles A Venise ou à Sion, là où l’esprit s’envole Oh ! comme on est bien Et chaque jour, nos peines étranglent le temps Et le temps de demander de l’aide, on se referme, et l’on se disait grands Et tu résistes encore, comme au défi des rêves Mais le rêve c’est toujours ta peau contre ma peau, le rêve c’est maintenant Tu me crois ? Si tu lisais dans mes songes ce soir jusqu’à demain Tu crèverais les ombres de cet indicible entrain Vois, comme on est bien Et si nous partions ensemble sur les grandes gondoles A Venise ou à Sion, là où l’esprit s’envole Oh ! comme on est bien
8.
J’ai connu quelqu’un qui naviguait si bien Que rien ne pouvait l’arrêter Il voguait serein sur des flots incertains Non rien ne le retient jamais Derrière certains hommes derrière quelques destins Se cache une force inconnue Qui transporte et inspire les plus profonds désirs Et que connaît mon ami c’est sûr Le pouvoir qu’il a, moi seul je l’ai su Mais j’ai laissé mon capitaine, je l’ai perdu de vue J’étais son élève, il a fait ma fortune En m’indiquant l’étoile du nord Il me guidait sans peine sur les grandes lagunes Et n’avait ni regrets ni remords Il m’aimait je crois malgré quelques débats Sur le sens de l’errance et du vide Jusqu’au jour où tremblant je lui dis « il est temps » « A mon tour, d’aller faire ma vie » Le pouvoir qu’il a, moi seul je l’ai su Mais j’ai laissé mon capitaine, je l’ai perdu de vue Un soir sur le port je l’ai trouvé figé Fatigué, accoudé à la barre Le vent souffle au dehors, c’est un marin usé Qui chavire quelque peu du regard Puis il s’est relevé, m’aurait-il remarqué ? Il déploie sa grand-voile en silence Et j’observe plein de peine, mon vieux capitaine S’enfoncer dans l’océan immense Le pouvoir qu’il a, moi seul je l’ai su Mais j’ai laissé mon capitaine, je l’ai perdu de vue
9.
Souvenir des brumes de novembre Le temps se tasse, et grandit le silence J’ai chaud, j’ai froid, faut-il ce soir que je flanche ? J’ai vu de près le visage des anges Un ange brun qui touché me fait choir Sur un ange éteint venu là par hasard Et celui qui s’abat par-dessus moi de tout son poids S’écroule comme on écoule l’espoir Passent, passent, passent les semaines De cauchemars en chrysanthèmes Tremble encore l’horloge de Voltaire Nos cœurs défaits, cœurs de poussière Trois ombres grises qui hurlent à la haine Le Dieu d’amour a perdu ses fidèles Et moi qui n’ai jamais connu le ciel J’entends pleurer l’archange Gabriel Et la main qui vient d’un garçon de mon âge Serait-ce la main d’un prophète, d’un mage ? Lorsqu’il me prend, me tire de ce carnage Je n’ai jamais revu son visage Passent, passent, passent les semaines De cauchemars en chrysanthèmes Tremble encore l’horloge de Voltaire Nos cœurs défaits cœurs de poussière Souvenir des brumes de novembre Je temps se tasse et grandit le silence J’ai chaud, j’ai froid, faut-il ce soir que je flanche ? J’ai vu de près le visage des anges

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released October 14, 2019

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Baptiste W. Hamon Paris, France

French Singer-Songwriter based in Paris, France

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